Je sais, je t’ai déjà écrit il y a quelques temps. Mais tu étais une demoiselle à l’époque, les choses ont bien changé. (Y pensais-tu sérieusement qu’un jour nous nous marierions ? Y pensais-tu quand derrière ton comptoir tu m’offrais des cafés décaféinés ?)
Mais peu importe après tout, je ne t’écris pas pour ça. Non, si je t’écris, c’est qu’en fait selon mes calculs nous sommes ensemble depuis 2000 jours exactement. C’est tout de même un drôle d’anniversaire, non ?
J’ai pensé longuement à ça ce matin, à ces 2000 jours avec toi. J’ai pensé au premier jour et aux gins abricots qu’on buvait pour se donner du courage (franchement, des gins abricots, que cherchions-nous à prouver ?). J’ai pensé à hier, ce dimanche écrasé par la chaleur dans la splendeur de la Villa Medici.
J’ai pensé que j’avais eu 2000 jours pour apprendre à te connaître et que j’en savais encore bien peu (tu aimes les chaussures et le thé sans sucre, Aidan Moffat et le popcorn).
Et je me suis dit que j’avais encore besoin d’un peu de temps avec toi. Oh, pas grand-chose, 40 ans ou peut-être 50, je ne sais pas trop. Et c’est pour ça que je t’écrivais finalement. Je voulais savoir si par hasard, si tu n’avais rien de mieux à faire, si tu n’avais pas d’autres projets, tu accepterais de passer encore quelques jours avec moi.
On pourrait par exemple aller manger des glaces en se tenant par la main. Ou bien aller prendre un verre sur une terrasse. Si tu veux je t’enseignerai les règles du baseball.
Le soir, avant que tu ne t’endormes, je passerai une main dans tes cheveux.
Mais peu importe après tout, je ne t’écris pas pour ça. Non, si je t’écris, c’est qu’en fait selon mes calculs nous sommes ensemble depuis 2000 jours exactement. C’est tout de même un drôle d’anniversaire, non ?
J’ai pensé longuement à ça ce matin, à ces 2000 jours avec toi. J’ai pensé au premier jour et aux gins abricots qu’on buvait pour se donner du courage (franchement, des gins abricots, que cherchions-nous à prouver ?). J’ai pensé à hier, ce dimanche écrasé par la chaleur dans la splendeur de la Villa Medici.
J’ai pensé que j’avais eu 2000 jours pour apprendre à te connaître et que j’en savais encore bien peu (tu aimes les chaussures et le thé sans sucre, Aidan Moffat et le popcorn).
Et je me suis dit que j’avais encore besoin d’un peu de temps avec toi. Oh, pas grand-chose, 40 ans ou peut-être 50, je ne sais pas trop. Et c’est pour ça que je t’écrivais finalement. Je voulais savoir si par hasard, si tu n’avais rien de mieux à faire, si tu n’avais pas d’autres projets, tu accepterais de passer encore quelques jours avec moi.
On pourrait par exemple aller manger des glaces en se tenant par la main. Ou bien aller prendre un verre sur une terrasse. Si tu veux je t’enseignerai les règles du baseball.
Le soir, avant que tu ne t’endormes, je passerai une main dans tes cheveux.
Tu verras, ce sera bien.
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