MC avait un faible pour une islandaise au nom imprononçable et Madame Red, à ma grande surprise, semblait me draguer effrontément.
La soirée, pensions-nous, pourrait bien nous réserver des surprises et nous nous frottions les mains par avance. Nous nous imaginions déjà tous les 4, partageant une bouteille de vin dans le soleil couchant d’un soir d’été. Cela nous paraissait soudain magnifique et inévitable, le bonheur serait si grand que l’hiver venu nous ferions l’amour tous ensemble sur un tapis en peau de bête devant une cheminée crépitante.
MC et moi étions déjà si heureux que nous en fumions des cigares.
Mais voilà.
Quand l’islandaise arriva à la fête, MC, excité comme un enfant le jour de Noël, se précipita pour lui ouvrir la porte et dégringola les escaliers la tête la première. Il atterrit en bas complètement sonné, le sang jaillissant d’une énorme plaie sur le haut de son crâne (un légionnaire allemand présent sur les lieux lui proposa de le recoudre sur place, ce que MC déclina poliment).
Quant à moi, alors que je discutais de choses sérieuses avec Master P (l’éternel débat entre les suédoises ou les danoises), une sorte d’immense vasistas s’abattit sur moi à vive allure et frôla ma tête pour venir finalement s’écraser sur mon épaule (je ne montrai pas ma blessure au légionnaire allemand, je suis assez pudique, et je connaissais déjà le verdict).
L’islandaise s’en alla rejoindre d’autres amis, des amis moins saouls que MC, des amis moins ensanglantés que lui, des amis plus fréquentables.
Moi, bien sûr, alors que je cherchais les toilettes, je sauvai Madame Red dans un acte de bravoure inédit. Mais elle partit quand même. Parce que parfois dans la vie il vaut mieux avoir son portable éteint.
Plus tard, chez le Scouser – un ratio garçons-filles d’environ 14 pour 1 – je profitai d’un regain d’énergie pour me tordre discrètement le genou en dansant.
MC et moi rentrâmes donc seuls et passablement éméchés.
Le lendemain au réveil, il faisait déjà nuit. Nous inspectâmes avec respect nos blessures respectives.
La soirée, pensions-nous, pourrait bien nous réserver des surprises et nous nous frottions les mains par avance. Nous nous imaginions déjà tous les 4, partageant une bouteille de vin dans le soleil couchant d’un soir d’été. Cela nous paraissait soudain magnifique et inévitable, le bonheur serait si grand que l’hiver venu nous ferions l’amour tous ensemble sur un tapis en peau de bête devant une cheminée crépitante.
MC et moi étions déjà si heureux que nous en fumions des cigares.
Mais voilà.
Quand l’islandaise arriva à la fête, MC, excité comme un enfant le jour de Noël, se précipita pour lui ouvrir la porte et dégringola les escaliers la tête la première. Il atterrit en bas complètement sonné, le sang jaillissant d’une énorme plaie sur le haut de son crâne (un légionnaire allemand présent sur les lieux lui proposa de le recoudre sur place, ce que MC déclina poliment).
Quant à moi, alors que je discutais de choses sérieuses avec Master P (l’éternel débat entre les suédoises ou les danoises), une sorte d’immense vasistas s’abattit sur moi à vive allure et frôla ma tête pour venir finalement s’écraser sur mon épaule (je ne montrai pas ma blessure au légionnaire allemand, je suis assez pudique, et je connaissais déjà le verdict).
L’islandaise s’en alla rejoindre d’autres amis, des amis moins saouls que MC, des amis moins ensanglantés que lui, des amis plus fréquentables.
Moi, bien sûr, alors que je cherchais les toilettes, je sauvai Madame Red dans un acte de bravoure inédit. Mais elle partit quand même. Parce que parfois dans la vie il vaut mieux avoir son portable éteint.
Plus tard, chez le Scouser – un ratio garçons-filles d’environ 14 pour 1 – je profitai d’un regain d’énergie pour me tordre discrètement le genou en dansant.
MC et moi rentrâmes donc seuls et passablement éméchés.
Le lendemain au réveil, il faisait déjà nuit. Nous inspectâmes avec respect nos blessures respectives.
La soirée, dans l’ensemble, avait été plutôt bonne.
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