J’étais à Montpellier et l'on prenait l’apéro chez une hollandaise. Même si peu de monde s’était pointé et qu’on s’ennuyait quelque peu, on ne pouvait aller nulle part car on attendait, apparemment, l’arrivée d’un certain Master P. Où était-il ? Que faisait-il ? Que n’était-il pas ici avec nous ? gémissaient les filles présentes. Ceux qui le connaissaient décidèrent qu’il traînait très certainement avec un groupe de suédoises.
Environ une heure plus tard – après tout, Master P. est italien – on entendit du bruit dans les escaliers et la porte s’ouvrit pour accueillir une douzaine de jeunes filles blondes dont les noms – je le remarquai tandis qu’elles m’étaient présentées – se terminaient tous en A. Et parmi elles, en effet, mon futur ami Master P., heureux comme un pape.
C’était il y a douze ans et depuis il y a eu beaucoup d’apéros et beaucoup de fêtes. Mais quand je pense à lui, c’est toujours cette image qui me vient. Master P. attrape une bière, enlace une Ulricka, embrasse une Emma, et déclare dans un large sourire que la soirée peut commencer.
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